dimanche 25 janvier 2009

136 - L’homme vieillit comme un chêne

Comme je l'ai déjà écrit à maintes reprises, de manière générale, aux abords de la cinquantaine la femme devient sexuellement, esthétiquement et socialement repoussante, aux abords de la soixantaine, crapuleuse voire franchement répugnante, passée cet âge elle est invisible, insignifiante. Quand elle n'est pas purement et simplement méprisable, pour peu que sa laideur croissante n'entraîne la bêtise et la méchanceté.

Il m'en avait fallu du courage pour écrire les âpres vérités qui fâchent !

C'est pourquoi aujourd'hui je vais m'attarder avec sérénité sur l'homme vieillissant. Un sujet qui m'est cher : je sais que ces vérités-là ne chagrineront point les lecteurs.

C'est à partir de cinquante ans que le mâle entre dans l'âge d'or de son existence, ce qui coïncide exactement avec l'âge de l'entrée de la femme dans sa déchéance. A partir de la cinquantaine plus l'homme vieillit, plus il rayonne. Et plus il rayonne, plus il s'élève, s'approfondit, s'allège, s'éclaircit. C'est bien connu, l'homme embellit avec les ans. Que l'on me pardonne cette banalité, mais elle est si vraie, si belle et si juste que l'on a tendance à l'oublier.

En bien des points le cinquantenaire est préféré à ses cadets. Le soixantenaire plaît aux jeunes femmes. La barbe argentée de soixante-dix ans séduit l'âme verte. Le vieillard qui n'a plus d'âge, quant à lui, agrée aux dieux. Plus l'homme avance en âge plus il charme, impressionne, fascine. Chez lui le nombre d'années fait la loi, les qualités, la séduction.

L'homme avec les années devient seigneur, prince, roi. Et d'un regard foudroie une femme.

L'âge rend l'homme meilleur, volontaire, viril, plus vivant. L'intelligence qui s'enracine en lui ennoblit sa face. Ses rides sont belles, ses claudications solennelles, ses allures graves et supérieures. Et quand il rit, le patriarche a la femme à ses pieds. N'importe quelle femme car enfin, répétons-le, l'homme vieux est beau, fort, instruit, irrésistible. C'est pourquoi l'homme ne doit pas craindre la vieillesse.

Dieu a fait naître la femme belle, mais a dégradé son éclat en la faisant vieillir. C'est le modèle floral.

Tandis que, sur le modèle de l'arbre, il a mis plein de grâces dans les rides de l'homme.

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