Vidéo : "Quai des larmes"
C'était une mauvaise mère, une médiocre épouse, une excellente putain. Elle aimait surtout le vice, la mollesse, l'argent facile. Et les amants éphémères soumis à ses tarifs.
Elle n'inspirait que répulsion chez les honnêtes gens, mais était très appréciée des voyous, des débauchés et des notaires, ses réguliers clients.
Elle détestait la vertu, haïssait la décence, adorait son curé. En effet, la piété la plus profonde était le grand paradoxe de sa personnalité. C'était une sainte putain. Ou plutôt une putain sainte. Elle partageait son temps entre piliers d'églises et réverbères.
Un jour elle fut touchée par la grâce. Elle commença alors par ne plus faire payer ses clients les plus assidus. Seulement les oiseaux de passages. Puis très vite elle finit par devenir la maîtresse des sans-le-sou. Elle avait commencé par aimer l'argent, elle avait fini par aimer les hommes.
Elle quitta son foyer, renia sa famille, abandonna époux et enfant pour finir ses jours dans un couvent où nul ne la revit plus jamais.
C'était une mauvaise mère, une médiocre épouse, une excellente putain. Elle aimait surtout le vice, la mollesse, l'argent facile. Et les amants éphémères soumis à ses tarifs.
Elle n'inspirait que répulsion chez les honnêtes gens, mais était très appréciée des voyous, des débauchés et des notaires, ses réguliers clients.
Elle détestait la vertu, haïssait la décence, adorait son curé. En effet, la piété la plus profonde était le grand paradoxe de sa personnalité. C'était une sainte putain. Ou plutôt une putain sainte. Elle partageait son temps entre piliers d'églises et réverbères.
Un jour elle fut touchée par la grâce. Elle commença alors par ne plus faire payer ses clients les plus assidus. Seulement les oiseaux de passages. Puis très vite elle finit par devenir la maîtresse des sans-le-sou. Elle avait commencé par aimer l'argent, elle avait fini par aimer les hommes.
Elle quitta son foyer, renia sa famille, abandonna époux et enfant pour finir ses jours dans un couvent où nul ne la revit plus jamais.
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